Mercenary
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Mercenary

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 La rage du sanglier

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Captain Waffel

Captain Waffel


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MessageSujet: La rage du sanglier   La rage du sanglier Icon_minitimeSam 5 Avr - 22:10

Une explosion retenti dans les couloirs de roche et une vague de poussière traverse ceux-ci à la recherche d’une échappatoire. Bien vite, la fumée retombe au pied du contremaître de la mine qui sourit à pleine dents devant son œuvre. Marchant au milieu des débris de pierre il se dirige vers le trou béant causé par la détonation de dynamite soigneusement posée. Il attrape son marteau, prêt à attaquer un gisement de cuivre lorsque son communicateur sonne.
- Quoi, encore ? Hurle le chef des lieux. L’équipe deux à encore paumé ses charges ?
- Non, Boss, il y a des zigotos en costards qui veulent qu’on leur paye leur dû. Répond calmement son interlocuteur.
- Et merde, combien de fois vais-je devoir le leur dire ? Un agacement certain transparaît de la voix du contremaître. Dit à henry de me rejoindre à l’entrepôt avec ses hommes, merci.
D’un pas élancés, le mineur traverse le dédale de galerie n’hésitante à aucun virage tant il connait son lieu de travail. Arrivé à destination, il remarque les fameux hommes en costards. Il est surpris, il ne l’est connait pas ceux-là. Il s’approche, son marteau d’acier posé nonchalamment sur son épaule.
- Que puis-je pour vous, messieurs ?
- Nous voulons l’argent que vous nous devez, Monsieur Boar. Répond un petit blond s’approchant du contremaître.
- Je n’oublie jamais les créanciers et vous n’êtes pas l’un de mien. Réplique-t-il en souriant.
- Ne jouez pas au plus malin, je suis Fabio, le chef du Cartel et vous êtes sous notre « protection ».
- On sait se protégé tout seul donc vous pouvez partir. D’un geste moqueur, il leur fait signe de sortir.
- Assez ! Le petit sort un pistolet de sa veste et menace le contremaître. Donnez-nous votre argent !
- On dit s’il-te-plaît. Il attrape alors la main armé de son agresseur avec sa main gauche le forçant à lâcher son arme. Mais il ne me plaît pas.
Il lâche son marteau pour saisir au vol l’arme à feu dans sa main droite. Dans un crissement de métal tordu, le pistolet se fait broyé. C’est alors que le blond en costard remarque la main mécanique de Boar. Les quatre autres membres du Cartel sortent eux aussi leur armes avant de se rendre compte de la situation. Plus de vingt mineurs armés de pioches, marteau ou fusil à clou les fixent en grognant.
- Salut jack. Commence le plus grand d’entre eux. Tu as des ennuis avec eux ?
- Non, ils étaient sur le point de sortir. Le contremaître se retourne alors vers l’homme en costard. N’est-ce pas ?
- Vous allez le regretter ! Menace-t-il. Vous allez souffrir croyez moi.
Le groupe du Cartel bat alors en retraite et une fois sorti, le blond sort son téléphone portable. De l’autre côté, rires et plaisanteries fusent de tous les côtés.
- Bon, mesdames, la récréation est finie ! Jack doit hurler pour être entendu. Allez, je ne vous paye pas pour jacter !
Dans un brouhaha constant, les mineurs retournent lentement à leur poste.
La journée est finalement finie, tout le monde retourne chez soit. Jack quant à lui termine de régler un problème de commande. Ayant finalement réglé le problème de fourniture, le contremaître s’autorise finalement à rentrer chez lui. Il ne presse pas le pas, profitant de la fraicheur de la nuit. Il pense à ce qu’il va faire lorsqu’il sera rentré. D’abord aller se laver, puis le repas, comme d’habitude les gosses vont leur raconter leur journée à l’école et enfin il s’installera dans son bureau pour achever son roman. Mais ses pensés sont brisées par les bruits de sirènes. Il court vers le virage menant à sa maison et découvre que des ambulances et des voitures de police entourent son foyer. Lorsqu’il tente de passer le cordon de police, un policier tente de l’arrêter mais son nez devient un amas ensanglanté d’un coup d’épaule métallique. Il faut trois de ses confrères pour finalement empêcher le forcené d’entrer dans sa maison.
- Jack, ils ne sont plus dedans ! Le commissaire Meiller s’approche du groupe. Vous lâchez le !
Sans attendre, les trois policiers se débarrassent de leur fardeau et s’en vont discrètement. Le commissaire attrape les épaules.
- Je ne vais rien te cacher. Le nouveau venu inspire profondément avant de lâcher le fardeau de ses pensées. Manon et Noah sont morts. Il retient le mineur du mieux de ses capacités. Mais Esther à survécue, elle est a l’hôpital, c’est grave.
- Que s’est-il passer ?! La colère de jack est telle qu’il a du mal à ne pas hacher ses mots.
- Un groupe d’hommes sont entrés chez toi. Meiller hésite à dire ce qui s’est passé à l’intérieur. Manon a été violée. Il s’arrête pour regarder le masque de désespoir apparaître sur les traits du contremaître. Ton fils a été roué de coup puis pendu. Le commissaire empêche alors l’homme de s’écrouler au sol. Et Esther, ils lui ont brisées la colonne vertébrale. Elle t’attend à l’hôpital.
Sans réagir, Jack se laisse emmener auprès de sa fille. Ce n’est qu’arrivé dans les couloirs aseptisé qu’il se rend compte de l’endroit où il se trouve. Sans un mot, il suit un médecin qui lui est inconnu pour arriver en face d’une vision d’horreur. Sur une table d’opération, sa fille de dix ans était recouverte de blessures. Un autre médecin l’accoste.
- Nous allons la sauvée mais les séquelles sont profondes. Même s’il l’avait déjà fait souvent, annoncer ce genre de nouvelles n’est jamais facile. Elle ne pourra plus jamais marché.
Sans s’en rendre compte, le chirurgien venait de donner la dernière goute du vase de Jack. Celui-ci part sans se retourner et nul n’est assez fou pour essayer de l’arrêter.
Devant le manoir du Cartel, une ombre trainant un marteau derrière elle s’approche lentement. Que jack sache que c’est là que se trouve ses ennemis est un mystère que seul le sang dégoulinant de la main mécanique de ce dernier pourrait répondre. Deux gardes surveillent l’entré, sur de sa force, la pair par à la rencontre de l’intrus.
- Stop, c’est une propriété privée ! Commence l’un des gardes.
- Dégage ou on te fait la peau. Rajoute le second en sortant un pistolet de sa veste.
D’un geste vif de marteau, Jack brise le bras de l’un pour ensuite exploser la tête de l’autre d’un moulinet. Le blesser agonisant remarque alors le visage déformé par la haine de son bourreau juste avant de subir le même sort que son camarade. Tuer, le mineur pensait que ce serait difficile mais il se trompait semble-t-il. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Cette pensée disparue en un centième de seconde lorsqu’il défonce d’un coup de bottine renforcée la porte du manoir. Les barres de fer cèdent aisément sous la force de l’homme enragé.
Une volée de plomb fusant dans la poussière l’accueille mais il en faut bien plus pour l’arrêter. À la surprise les gardes, leurs tirs ricochent sur le manteau de travail de Jack. Celle-ci, renforcée par des plaques de céramique composite, permet au mineur d’atteindre les défenseurs et de les massacrer à larges coups de marteau projetant de larges gerbes de sang sur lui. À chaque coup qu’il porte, sa rage augmente et ses yeux se peux à peux. Soudain, le noir l’enveloppe, il est seul et regarde autour de lui lorsque des souvenirs apparaissent comme projeter par des écrans flottant dans l’abyme. Il revoit le jour de son mariage avec Manon, la naissance de Noah ou encore le jour ou son père lui a légué la mine. Une profonde tristesse le gagne, de larges gouttes coulent le long de son visage, et il s’écroule au sol dans un sanglot qui petit à petit se transforme en hurlement et toutes les images disparaissent se brisant comme un miroir. Sans savoir comment, il se retrouve dans une grande salle où gisent six cadavres d’hommes en costumes. En face de lui se tient Fabio accompagné d’un de ses sbires. Le chef du Cartel est horrifier face à l’apparence bestiale du mineur couvert de sang et haletant comme une bête sauvage. Jack sourit tel un démon en voyant le garde du corps pointer un fusil à pompe vers lui. Le monde ralenti autour de lui, le coup est tiré mais son bras d’acier à le temps de lancer le marteau du mineur avant de se disloquer sous l’impact des billes de plombs. Tournoyant dans les airs, l’outil frappe de sa tête celle du tireur le tuant sur le coup. Sans attendre, jack charge le meurtrier de sa femme. Gêné par les restes de sa prothèse, il l’arrache dans une explosion d’huile. De sa main gauche, il attrape la mâchoire de sa victime et écrase sa tête sur le mur. Fabio pleure, gémie, son regard rivés dans ceux de Jack demandant grâce. Mais le mineur n’a que faire de lui, il contracte lentement sa main jusqu’à étendre les os craquer. Fabio, tente de se dégager en se débattant mais telle une machine le contremaître augmente la pression.
- On se revoit en enfer. Sur ces mots, la moitié inférieure du visage de Fabio éclate.
Jack le lâche, agonisant, pour lui pauser sa bottine de cuire sur la gorge. Une fois son « travail » fini, jack s’écroule de ses nombreuses blessures en entendant au loin les sirènes de police.
Assis dans une cellule, le mineur relit pour la centième fois la lettre que lui a envoyée sa fille. Cela va faire huit mois qu’il ne l’a plus revue. Cette journée ressemble à tant d’autre, les autres prisonniers l’évitent à cause de sa renommée de monstre, les gardes l’ignorent et la nourriture est vraiment mauvaise. Le bruit caractéristique des bottes des gardiens s’approche dans le couloir. Ces derniers s’arrêtent devant la cage du mineur.
- Jack, y a quelqu’un qui veut de voir ! Hurle l’un d’entre eux.
Ils se mettent à quatre pour escorter sans ménagement le détenu vers la zone de rencontre et l’assoit de force sur une chaise de métal en face d’un homme de la soixantaine habillé en costard. Ce dernier, dont la carrure est aussi imposante que celle du mineur, sourit à son invité.
- Monsieur Jack, j’aurais une proposition pour vous. Commence-t-il. Je suis Jaxon Hardware, patron de l’ISM et j’aimerais que vous travailliez pour nous.
- En quoi un petit mineur arrêté pour meurtre intéresserait la plus grande organisation de mercenaires ?
- C’est peut-être que le petit mineur en question, à tué quarante-six personnes d’une organisation criminelle à coups de marteau et qu’il a survécus à des blessures qui auraient du le tuer sur le coup. Répond calmement le chef des mercenaires.
- Oh et qu’allez vous me proposez en échange de mes services ? Questionne Jack. Vous allez me libérez ? Parce que sans vouloir vous vexez ça ne m’intéresse pas vraiment.
- Le petit à peur de la réaction des gens lorsqu’ils le verront ? Où craint-il de voir sa fille dans une chaise roulante ? D’un bond, Jack saute sur son interlocuteur qui le neutralise comme si de rien n’était.
La face contre terre, le mineur se débat.
- Désoler, j’ai touché un point sensible on dirait. Jaxon libère l’homme au sol et époussette son costume. Votre libération est inclus dans mon marcher certes mais j’ai autre chose à vous proposer.
Jack se relève et regarde droit dans les yeux celui qui vient de le maîtriser comme si de rien n’était et désormais intrigué par l’étrange personnage.
- Si je vous dits que je peux rendre à votre fille ses jambes, m’obéirez vous ?
- Oui ! Acquiesce sans hésitation le père de celle-ci. Si vous le faire alors je vous suivrais.
- Bien, alors marché conclu. Confirme Jaxon. Vous sortirez d’ici un jour où deux et l’un de mes hommes viendra vous chercher.
- S’cusez moi mais vous pourrez faire quelque chose pour ça ? Demande Jack en pointant le moignon de son bras droit.
- Évidemment, je ne vais tout de même pas envoyer un manchot sur le front.
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