Mercenary
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Mercenary

RPG guerre/ science-fiction
 
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 Les fondations de Berlin

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Captain Waffel

Captain Waffel


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MessageSujet: Les fondations de Berlin   Les fondations de Berlin Icon_minitimeSam 5 Avr - 22:12

Se préparant aussi vite que possible, les soldats se bousculent dans leur vestiaire. Pourtant, l’un d’entre eux, sans prêter à l’agitation autour de lui, installe son équipement avec une lenteur professionnel. Une fois seul au milieu des casiers, Warren décide qu’il est temps de rejoindre ses nouveaux hommes. Sur le point de sortir de la pièce, il remarque le seul survivant de son ancienne escouade.
- Prêt à te battre Markus ? Demande Warren, son visage barré par quatre cicatrice essayant de sourire.
- Moi, oui. Répond calmement Markus. Mais je doute qu’ils soient prêts pour ce genre de guerre.
Les deux hommes sortent alors du bâtiment, l’arme à la main. D’un pas rapide, ils se dirigent vers un groupe de jeunes soldats trainant prêt d’un blindé de transport. De manière désorganisée, les recrues se postent en deux lignes de quatre et se mettent au garde à vous.
- Messieurs, je suis le sergent Altejager ! Commence, l’officier sur un ton dur comme la roche. Vous voici dans l’escouade FIS-02. Nous allons descendre dans les Abysses, dans cet enfer, il n’y a qu’un moyen pour que vous surviviez. Obéissez moi et peut-être que vous verrez la fin de cette guerre des tunnels.
- Tout le monde dans le transport et que ça saute ! Conclut brutalement le caporal Markus.
L’escouade pénètre dans l’habitacle d’acier pour s’assoir collés les uns aux autres. Dans la pénombre rouge, les soldats s’impatientent. Leur agitation dessine un sourire au visage de Warren, bientôt ils regretteront leur empressement.
- Dites sergent, vous êtes un vétéran pas vrai ? Demande subitement un des hommes prêts de la trappe arrière. Vous avez participé à la troisième ?
- Il a vécu la nuit incendiaire. Coupe Markus et un lourd silence s’abat dans le blindé.
- C’est bon Markus, les gamins ont le droit de savoir. Il s’adosse au mur et inspire profondément. Comme vous le savez sans doute, Berlin s’est fait raser lors de la cinquième année de la grande guerre. Seulement, nous avions déjà commencé à installer une base géante dans ses fondations. À l’époque, il n’y avait que de simples abris nucléaires…
Un choc secoue le véhicule puis le silence retombe. Tous se regardent sachant qu’ils entraient profondément dans les boyaux de la ville.
- Mais après l’attaque, continue Warren, les autorités avaient décidé d’élargir le réseau de tunnel créant le labyrinthe de couloirs et d’hangars souterrains dans lequel nous nous trouvons à présent…
- On sait tous ce qui c’est passé, vieux ! Pas la peine de montrer que vous êtes gâteux on s’en doute.
Un homme tatoué au visage grimaçant sourit avec dégoût et fixe Warren. Le caporal se prépare à répliquer lorsque le moteur s’arrête. La porte s’ouvre montrant un couloir suintant d’humidité plongée dans une pénombre oppressante. Les soldats sortent deux par deux et surveillant l’énorme trou, ressemblant à une plaie purulente donnant vers un tunnel plus profond. Le sergent s’approche du tatoué et lui brise le nez d’un coup de crosse. Le soldat s’écroule de douleur, le visage recouvert de sang tout en insultant son officier supérieur. Qui l’attrape par les cheveux et rapproche sa tête de la sienne.
- Écoute face de rat, Maintenant qu’on est ici, tu la ferme, tu suis les ordres et si tu fais encore le con, j’espère que tu ne tiens pas trop à tes boules.
Warren avait désormais l’attention de toute son unité encore abasourdie par la violence du sergent sauf Markus à qui cela rappel quelque souvenir.
- Bien, on y va ! Le sergent saute dans l’autre couloir suivit par ses hommes.
L’avancée se fait lente, les bruits des pas sont accentués par la chute des gouttes et un sifflement angoissant provenant d’une canalisation accrochée au plafond. Un rictus résonne stoppant nette l’avancé de l’escouade. Warren sort une carte des tunnels et voit où ils arrivent. Une ancienne zone d’abris, ce qui veut dire qu’ils sont là. Par des gestes, il ordonne de se séparer en groupe de 2 et de sécuriser la zone. Warren attrape Face de Rat et le prend avec lui. Le duo par alors en avant laissant les autres sécuriser les pièces derrières eux. Le sergent commence à descendre un escalier vers les salles inférieures qui sont sans doute une cantine, une infirmerie, une station de communication et la chambre du directeur comme pour les centaines d’abris similaires enfoncés dans les sous-sols de Berlin. Comme il l’avait prédis, ils arrivent en face de l’entrer d’une petite pièce servant centre médical. Au sol, des tâches de sang anciennes, des détritus et des os se mélangent dans un amalgame effrayant. Le tatoué s’approche d’un plateau recouvert d’instruments chirurgicaux quand les lampe s’éteignent suivi immédiatement par des échos de coups de feu. Immédiatement, le Sergent arrache un bâton éclairant dont la lueur rouge illumine deux silhouettes courant vers eux. La première saute sur face de rats, le plaquant au sol, le griffant et le mordant. Le soldat attrape son agresseur et le renverse pour finalement lui enfoncer une pince de médecin dans la tête qu’il venait juste de ramasser. L’autre attaquant n’à pas eut la chance de s’approcher que la moitié de son visage s’était fait arraché par une salve de chevrotine. Warren avance vers son collègue et l’aide à ce relevé. Les coups de feu s’intensifient ainsi que les cris d’agonie.
- Vient, il faut rallumer les lumières, suit moi.
Lampes torches allumées, ils avancent de concert, se couvrant l’un l’autre. Lorsque le Tatoué, lâche une rafale sur des ombres mouvantes venant de leur arrière.
- Allez-y, je m’occupe d’eux.
Sans attendre, Warren court vers le poste de garde et en défonce la porte. Sans attendre, il remonte la poignée du courant et active toute les lampes. Dès que le couloir s’illumine, le Tatoué remarque les semblant d’humains qui s’approchent de lui. Leur peau et recouvertes d’haillons sales, leur peau de cicatrices infecté et leur yeux injectés de sang. Le déclique du chargeur vide retenti  alors que trois de ces « humains » armés d’objets tranchants se jettent sur lui. Il dégaine encore son pistolet lorsque l’un de ses assaillants meurt dans une gerbe de sang lui permettant d’abattre les autres. Sans un mot, le duo retourne sur ses pas, Warren engageant ses munitions de chevrotine dans son fusil à pompe et son équipier remplaçant un chargeur dans son fusil d’assaut. Les combats à l’étage semble eux aussi être terminés et le sergent rappel ses hommes par le système de communication courte portée. Seuls quatre d’entre eux sortent des salles et l’un d’entre eux s’exclame.
- Le caporal est à terre chef, il a besoin d’un médecin !
Les survivants s’engouffrent dans une des anciennes chambres pour assister à un spectacle horrifiant. Markus, accolé à un mur, est couvert de plaie et deux lames artisanales sont plongées dans sa poitrine. Le sang coule abondamment de sa bouche parfois propulsé par une toux au sombre présage.
- Désolé chef, me suis fais… dézingué… comme un bleu…
- Merde putain… Jure Warren. Crève pas…
- Tient… donne ça… à mon fils… Dit Markus en sortant une lettre d’une de ses poches pour le tendre difficilement vers Warren qui attrape la main de son camarade avant qu’elle ne lâche. C’est avec un léger sourire que le caporal meurt. Un silence de glace s’installe dans la salle. Lentement, le sergent range la lettre avant de se lever.
- Face de Rat, c’est quoi ton nom ? Demande sans attendre Warren.
- Karl, sergent. Répond-y-t-il immédiatement.
- Karl, tu es le nouveau caporal. Sans attendre de réponse, Warren se lève et désigne trois des survivants. Amener le corps des autres ici et récupérer le plus de munitions possible, on en aura plus besoin qu’eux.
Une fois le travail macabre fini, les survivants sécurisent le reste de l’installation avant de se diriger vers un nouveau couloir. Les recrues sont aux aguets, la peur au ventre et l’adrénaline parcourant leur sang. Soudain l’un d’eux ose poser la question qu’ils avaient tous aux lèvres.
- Sergent, les gars qui nous ont attaqués… ce sont eux, les parias ?
- Oui. Répond calmement Warren tout en scrutant le tunnel.
- Mais comment peuvent-ils vivre comme ça c’est insensé. Réplique le soldat.
- Ce serait exact, s’ils n’étaient pas totalement décérébrés.
- Décérébré ? Questionne le nouveau caporal.
- Lors de la nuit incendiaire. Le sergent inspire profondément. Comme vous le savez, les envahisseurs ont lancé un tapis de bombes incendiaires dans les ruines pour nous éradiquer mais ce n’était pas tout.
- Comment ça, sergent ?
- Ils ont aussi essayé un nouveau virus, celui-ci était extrêmement volatil et a atteint toutes les niveaux des souterrains. Ce dernier n’avait effet que sur des personnes faibles c’est-à-dire la majorité de la population civile à cause de la famine et la majorité des soldats fatigués par les combats incessants. Ce virus à pour particularité de réduire le cerveau humain à ses instinct les plus primitifs. Ils pensaient pouvoir nous éradiquer plus rapidement de cette façon cependant ce fut pire que mieux car les masses de décérébrées s’avérèrent des adversaires particulièrement coriaces.
- Mais les gens non contaminés ?
- Une certaine partie est morte exterminée par les contaminés et les autres survirèrent en fuyant.
Tous s’arrêtent pensant avoir remarqué une ombre au loin.  
- Pourtant, on dit que ce sont les soldats de Berlin qui ont libérés la ville.
- Oui... mais non, on n’était pas assez de survivants pour se battre alors on a enfermé la majorité des envahisseurs dans les tunnels et laisser leur « création » s’occuper d’eux puis les renforts sont arrivés et ont chassés les connards en surface.
Ils se sentent de plus en plus observer et des sueurs froides commencent à coulés le long de leur dos.
- Pourquoi avoir caché ça au gens ?
- Tu irais habiter dans une ville placé au-dessus d’une horde d’humains décérébrés et agressifs ?
- Non… mais pourquoi ne pas simplement verrouiller les bas-fonds ?
- Parce qu’il est impossible de les enfermé réellement et que si par malheur ils retrouvent un des arsenaux de l’armé, ils pourraient faire exploser les fondations des bâtiments de la surface entrainant des dégâts colossaux.
Les derniers mots deviennent de légers murmures car au loin plusieurs pairs d’yeux sortent de la pénombre d’un croisement. Les soldats se positionnent pour un tir groupé lorsque les cibles disparaissent. Lentement, le groupe avance, pas à pas, l’arme pointé vers l’avant. Arrivé au carrefour, ils observent chaque direction lorsqu’un flot de grognements résonne et, de leur flanc droit, une horde de décérébrés brandissant des armes de fortunes. Comme un seul homme, l’escouade se place et lâche un mur de feu.
- Courtes rafales ! Arrive à hurler Warren par-dessus le bruit des armes résonnant.
Mais la raison est désormais avalée par l’instinct de survie. Les soldats tirent en tout sens mais la horde s’approche inlassablement d’eux juste cas les ensevelir sous la masse. Sans comprendre ce qui se passe, Warren se débat, frappe de ses poings dans tous les sens lorsque le chant de nouvelles armes parviennent jusqu’à ses oreilles. Soudain, il se retrouve dégagé et aperçois un homme dans un long manteau noir suivit de soldats repoussant de manière parfaitement organisée les décérébrés. Le sergent se relève finalement et remarque les corps gisant de deux des ses hommes. Karl est adossé à un mur  et les deux autres survivants sont eux aussi dans la même position. Leurs visages sont couturés de partout et plusieurs plaies sont visibles mais ne semble pas mortelles.
Après une dizaine de minutes de combats, l’homme en manteau, visiblement le chef, revient suivit par trois hommes portant le symbole de l’ISM.
- Sergent Warren Altejägger. Commence le sergent. Que font des mercenaires dans les bas-fonds de Berlin ?
- Le même boulot que vous, tuer tout ce qui possède un QI inférieur à celui d’une chaise et donc la majorité de la population locale. Répond le chef. Ah oui, Hall’ Hartigan.
Le mercenaire lui tend la main et Warren la sert. Un des mercenaires s’occupe de désinfecter les blessures des subordonnés de Warren.
- Boss, ils ne sont pas en danger mais ils ne sauront pas se battre. Déclare l’infirmier avant d’occulter le sergent. Lui par contre peut encore participer.
- Bien, John, Billy, escortez les blessés vers la sortie. Hall’ fixe le sergent droit dans les yeux. Et toi, tu nous suis ?
Sans un mot, Warren recharge son fusil à pompe et remarque le sourire de Hall’.
Après le départ de ses hommes, le sergent questionne un détail qui l’ennui.
- Quels sont ces bombonnes que vous trimballez ?
- Bonne question gamin. Commence Hall’. Il est prévu de nettoyer toute la zone par les flammes, on nous envoie donc poser ces bombonnes de gaz inflammable qui nettoieront la zone. Il s’agit du dernier emplacement mais le problème c’est qu’un éboulement nous a forcé à faire un détour …
- Et vous vous êtes perdu. Achève Warren. Montrez-moi, je pourrais sans doute nous guider.
Après quelques minutes, ils décident de l’itinéraire à suivre. Sans un mot, le groupe se met en marche, Hall’ en tête, marchant sans peur. Deux heures de voyage dans les boyaux les amènes finalement dans le complexe de hangars où doit être placé les bombes incendiaires. Sans un bruit, l’équipe se déploie et commence son travail. Le travail est déjà très entamé lorsqu’un bruit sourd résonne suivit de grognements et de plaintes sourdes. D’un geste, Hall’ dit à deux de ses hommes de rejoindre les autres pour terminer.
- Warren, montre-moi de quoi tu es capable. Lance-t-il sur un ton de défi en levant son fusil à pompe.  
Sans un mot, le sergent ouvre le feu, fauchant le premier décérébré qu’il aperçoit. Le mercenaire fait de même. Le duo tir, recharge et extermine tout ennemi à leur portée. Hall’ remarque alors que des décérébrés, moins bêtes que les autres, les contournent.
- Dos à dos ! Hurle-t-il.
Comme un seul homme, ils abattent tous les ennemis arrivant de toutes les directions jusqu’à ce que le son des armes des armes mercenaires commence elles aussi à chanter.
- Boss, on peut se casser ! Hurle l’un des hommes d’Hall’.
Sans demander plus, le groupe avance vers le tunnel qui les a amenés ici. Des soldats posent des explosifs sur les parois pendant que les autres empêche l’avancée des décérébré toujours plus nombreux. Lorsque le travail est fini, tous fuient en courant jusqu’à l’explosion des charges. Le long chemin vers la sortie se passe dans le silence total, chaque  homme sachant qu’un ennemi peut surgir de n’importe où mais la chance était de leur côté et ils n’ont eut aucune mauvaise rencontre. Bien plus tard, dans la base des forces d’intervention souterraine, Warren range ses affaires dans son casier. Il ne sait pas quoi faire, il regarde la lettre de Markus. À ce moment, Hall’ entre dans le vestiaire.
- Et voila, c’en est officiellement fini des décérébré, ils sont tous cramés à l’heure qu’il est. Dit joyeusement le mercenaire. En fait, tu n’as plus de travail maintenant ?
- Non… Répond évasivement le sergent. Je vais devoir trouver un nouveau job…
- Tu pourrais rejoindre l’ISM. Commence Hall’. T’as de l’expérience, tu tires assez bien et on aurait bien besoin de bon sergent.
- Je ne sais pas… Je chercherais une femme mais…
- Avec ta sale gueule ce n’est pas gagné. Lance Hall’.
- Le pire c’est que c’est vrai. Constate Warren avec un sourire.
Il pense alors à sa vie. Il ne sait que tuer et ne se voit pas autrement que l’arme au poing. De toute façon que peut-il perdre à essayer… Ses amis sont morts dans cette stupide guerre souterraine…
- Ok, tu gagnes. Warren se lève. Mais avant j’ais une petite affaire à régler.
Sur ces mots, il montre la lettre légèrement chiffonnée et tâchée de sang.
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