Forêt vierge (ISM)

L'escouade furet, qui venait juste de finir une mission à 3500 km de là, a été dans l'incapacité d'embarquer avec la division Thor mais cela n'était guère un problème pour le Capitaine Waffel. Dans la soute mal éclairée d'un cargo de transport, des ingénieurs de l'ISM attachaient le Furet II à une armature métallique.

- Donc on abandonne l'idée des vacances, lâche de manière sarcastique la Roussette.
- Yep, Kat m'a "demandé" de m'en charger, répond le Furet sur un ton dégoûté, elle m'a encore fait le coup.
- Quel coup, patron ? Demande l'Ours en vérifiant son caisson blindé avant de le verrouiller dans son dos.
- Son immonde; "si tu ne veux pas, dits le" avec un ton qui dit "si tu refuse tu vas souffrir comme une pizza dans un congrès de geeks".
- Ah je vois, moi elle ma dit un truc pareil dans les douches...
Tous se retournèrent vers la Roussette.
- Quoi, j'ai bien aussi les femmes mûres.
- Mais qu'est-ce que tu n'aime pas ?! Dit Waffel sur le ton de la plaisanterie.
- Les petites bêtes velues réplique la sniper avec un large sourire
- Elle est velue certes mais loin d'être petite.
- Si vous avez fini vos conneries les gamins, il est temps de monter dans la jeep, on nous largue dans cinq minutes. Grogne le Sanglier.
Tous prirent leur places habituelles dans l'habitacle de leur véhicule. Dans un léger tremblement, ils glissent pour finalement être larguer dans le vide. Tous on un visage livide sauf le Furet qui sirote sa bière. Sans accro, les larges parachutes se déploient et font glissé le Furet deux jusqu'au port de pêcheurs. Juste avant d’atterrir, un craquement se fait entendre. Sans attendre, les mercenaire sorte du Furet et le désengage de sa plateforme de largage. Le capitaine regarde tranquillement un camion dans l'armature de la bâche a été à moitié arraché en rigolant.

- Non pas que je n'aime pas la présence du barbu chauve mais mes copains et moi on va partir un peu en avant pour faire du repérage et ne pas exploser le bâtiment où est l'otage comme la dernière fois. Dit le furet.
Tout en parlant, il grimpe sur le toit de son véhicule et se met à la place du mitrailleur. Ses hommes retourne tous dans le Furet II.

- Murqui, si tu veux bien, place toi avec tes hommes à l'est de l'objectif, nous nous allons passer par le nord et avec le pilonnage venant du nord je ne pense pas qu'ils puissent fuir devant ça. J'ai envie de bouffer une salade c'est pas possible. Voilà, au signale "salade" lance l'assaut.
D'un coup de poing sur le toit, le capitaine signale qu'il est temps de partir et Stern réagit au quart de tour.

À quatre kilomètre du campement de l'ISM, l'escouade Furet entant un grondement sourd proche d'un coup de tonnerre mais que tous avaient identifié comme le tir d'une grosse pièce d’artillerie. Le Captain se retourne et aperçois une colonne de fumée provenant de leur point de départ. Pourtant, il ne réagit guère, une image de salade le coupe dans son résonnement et il se retourne sans un mot.

- Euuuh, c'était quoi ça ? Demande Stern tout en traversant un fin cour d'eau.
- Visiblement, notre base vient de se prendre un obus dans la tronche. Répond calmement le Furet.
- Quoi, ami ou ennemi ?
- Aucune idée... Tourne à gauche.
- À gauche ? La route directe vers notre position de repérage c'est à droite.
- Tout comme notre ennemi, pour atteindre notre but, la ligne droite nous n’emprunterons pas.
- Euuuh, t'as bugué ou quoi ?
- Un tout p'tit peu je crois mais t'as compris ?
- Yep, on évite de leur rentré dans le lard.
- Ouuah, il y a un cerveau dans le bloc d'os qui te sert de crâne ?
Pour seule réponse Waffel entend un grognement rageur mais le Sanglier change de direction en essayant de rester sur une piste à peine assez large pour laisser passer le Furet II. Après quelques kilomètre, Amaury ordonne de s'arrêter. En silence, il fait signe à l'ancien colonel de ranger le véhicule derrière un amas de fougères le cachant partiellement.

- Warren, désolé mais tu ne prends pas tes explosifs cette fois-ci, explique le Furet, je veux que tu prennes le soixante et autant de munitions que tu peux, non pas que je me plaigne des aasgardiens mais tu pourras faire des frappes chirurgicale... comparé à eux.
Sans un mot, l'Ours s'exécute. Il range son caisson après avoir retiré deux petits paquets et installe le mortier portatif dans son dos ainsi que des caisses de munitions. Une fois placés, Warren vérifie les attaches à l'aide de larges mouvements d'épaules.

- Stern, Rose, placez le filet de camouflage, je ne veux pas me faire car-jacké comme avec le Furet I. Continue l'officier.
Tout en rigolant, au souvenir de cet épisode, l'oncle et la nièce s'occupe de camoufler au mieux leur transport. Une fois fini, ils partir à pied, s'enfonçant dans la jungle.

Un concert de grondements et de tremblements commence et la troupe n'est plus qu'à cinq cents mètres de la base. De larges colonnes de fumée noir s'en échappent noircissant le ciel bleu. À couvert dans la jungle le quatuor s'installe en haut d'une petite colline donnant sur l'objectif.

- Roussette, Ours, vous vous installez ici et vous nous couvrez. Dit le Furet. Sanglier tu m'accompagne.
- Tenez patron. dit Warren en lançant deux petits paquet de la taille d'une paume. Ce sont des charges brisante au cas où vous tombé sur de vieille porte à verrous métallique.
- Pas con, merci bien cher ami.
Sans aucun autre échange, ils se séparent en deux groupes; le Furet et le sanglier descendant vers la base et la Roussette et l'Ours se préparant à les soutenir. Le second duo se positionne, la sniper place son arme entre deux rochers dans un petit creux de végétation et se couvre de sa cape de camouflage pour pratiquement disparaître. Warren quant à lui détache le drone de repérage, lui déploie ses deux rotors et l'active. Préprogrammé, le petit robot décolle et monte dans le ciel jusqu'à disparaître. Le mercenaire recule alors de quelques mètres de sa coéquipière et déage un petit espace de toute sa végétation et place son mortier. Il avait prit trois caisses de huit munitions dont deux standards et une incendiaire. Sans attendre, il déploie le petit panneau de commande du drone et active la vue aérienne, s'affiche alors une vision thermique de la base. Sur son écran apparaît deux petits icône vert montrant la position de l'autre duo, doucement, Warren pause le viseur sur eux et le mortier règle sa position de lui-même dans un léger bruit de moteur. Tout était prêt.

En contre-bas, le vieux barbu et son officier se glisse vers le mur d'enceinte, une double palissade de grillage surmontée de barbelés. Un portail est visible et semble peu gardé à cause de l’agitation. Deux gardes ont été laissé tandis que les autres sont parti éteindre les incendies. Mais là ne sont pas les seules défenses, quatre tours de guet. Le capitaine réfléchissait à trois plans farfelus pour entré lorsque dans un sifflement inquiétant un obus rase l'entrée dans un vacarme ahurissant. Remerciant mentalement qu'il est lancé le bombardement un petit peu trop tôt.

- Roussette dégomme les gardes dans les tours, ils sont occupés.
- Mais ils risquent de nous repérer !
- Fais le veux-tu. Tranche Stern.
Trois claquement se fond entendre à trois secondes d'intervalle. Du haut de son poste de tir, Rose venait de réussir trois magnifique tirs au torses tuant instantanément ses victimes de de magnifique explosions rouges. Elle aligne le dernier des gardes et le voit se diriger vers ce qui semble être un panneau de contrôle. "Non mon petit chou, tu ne vas pas donner l'alerte. Dans un quatrième claquement, une balle explosive de calibre 50. se loge dans l'épaule de l'homme en question. Son épaule est disloquée à l'impacte et l'onde de choc transforme la moitié de son visage et gelée bordeaux. Au total, il lui avait fallu environ quinze seconde pour nettoyer, en temps normal sur ce laps de temps au moins un homme aurait du réussir à donner l'alerte mais le Furet avait encore eux raison.

Une fois, la zone dégagée, le duo d'attaque courent sur les cinquante mètres de plaine entourant les bords de la base et se jettent dans le cratère de l'ancienne entrée.
- Murqui, petit changement de plan, lance l'assaut, on va tacher de trouver le VIP pendant que tu divertis nos gentil peits camarades de jeu.

Couchés dans leur cratère, les deux mercenaires regardent le long des cent mètres les séparant du bâtiment principal. Il n'y a que peu de couvert; des caisses de matériel, une plateforme surélevée servant d'héliport et des citernes d'essences encore intactes.

- Ours, tu peux balancer une salve d'explo sur les citernes ? Demande le capitaine.
- Oui patron mais toute la zone va être en flamme, comment comptez-vous passer ?
- Le réseaux d’égout. Répond le Furet. Il y a à dix mètres un grillage d'évacuation de fluides prêt de l'héliport.
- Bah il n'est pas nécessaire de faire péter ces citernes alors. Commente le Sanglier
- Si, une magnifique diversion pour pénétré en ce lieu.
- Je commence le pilonnage.
Sur ces mots, trois lignes blanches tombèrent du ciel pour s'écrasée sur les réserves de carburant créant une énorme boule de feu qui s'éteint au bout de trois longues secondes. Des langues de feu recouvre désormais la cour mais comme par miracle la grille dont avait parler le commandant des mercenaires est épargné. Dès que la fumée retombe, le duo court vers leur passage. Le Furet glisse et s'accole à la plateforme et place la charge d'explosif qu'il avait reçu de la part de son sous-fifre et le verrou est détruit dans une gerbe d'étincelles.

- Tu es trop gros...
- Quoi, répète un peu gamin ! Démarre au quart de tour le vieux mercenaire.
- Ta silhouette est trop large pour te permettre de passer par ce petit passage.
- En fait, tu es en train de dire que j'ai trop de graisse pour passer ?!
- Oui, tu as compris.
- Mouais, bon tu y vas seul alors et je fais quoi moi ?
- Essaye de retourner vers les autres, je vais sortir l'otage et tu nous récupère à bord du Furet II.
- Tu me dits donc que je me suis taper ce chemin pour rien ,
- Non pas du tout, ce petit exercice à dû te faire maigrir un peu.
Le Sanglier ne réponds que par un grognement rageux pendant que son capitaine détache son gilet-pare-balle et le tend à son second ainsi que son arme d'assaut.

- Ramène ça veux-tu, ça risque de me gêner.
- Tu me dois une bière.
- Si on réussi cette mission je t'en offre trois.
- D'ac !
Stern attrape le surplus d'équipement et retourne vers la forêt en courant tout en entendant deux tire qu'il sait provenir de sa nièce lorsque deux hommes essayent de l'battre. Amaury quand à lui se glisse dans le petit tunnel sombre qui se dirige vers son objectif.

Par la suite d'une traversée de cent mètres dans un conduit noir et humide, le capitaine atterri dans ce qui semble être un dépôt de munition. De grandes caisses de munitions et de missiles sont ranger sur les cotés des murs. Tranquillement, le mercenaire se dirige vers la porte de sorti en époussetant son uniforme couvert d'un mélange de suie et d'eau.

- Roussette. Dit-il en appuyant sur son système de communication. Quelle est la solution dehors ?
- Que....krrrrr.... compr... krrrr... répè.....te.
Le Capitaine hausse les épaules, il va devoir se débrouiller seul. Il se demande tout de même si c'est parce qu'il est sous terre ou à cause des bombardements continu de la division Thor que les communications passaient mal. Dans le couloir, il dégaine son pistolet et installe le silencieux au bout du canon. Il marche bien droit, la bras gauche dans son dos et le bras droit tenant sonar me au niveau de sa jambe le canon vers le bas. Lorsqu'il arrive à quelques pas d'un escalier, il discerne par-dessus les bruits d'explosion sonnant au loin le son de pas pressés sur l'acier des marches. D'un petit bond, il se colle au mur pour voir traverser à pleine vitesse quatre soldats qui se dirige vers le fond du couloir sans même regarder derrière eux. Le Furet en profite pour monter à l'étage supérieur. Il remarque alors qu'il est au niveau -1 de la base. Ici, les murs tremblent et de la poussière tombe de partout. Toujours tranquille, le mercenaire traverse les couloir à la recherche de l'otage. Plusieurs fois, il croise des soldats ennemis, certains ne le voient pas et d'autres ne l'attaque pas pensant qu'il s'agit d'un officier ou autre au vu de son calme. Il arrive alors à ce
qui semble être un centre d'administration. Il se place au comptoir et tape sur une petite cloche et entends quelqu'un ramper. Il se dirige alors plus profondément dans la pièce et croise un jeune homme en uniforme qui le regarde.

- Calme, je ne vous veux aucun mal. Dit le Capitaine sur un ton posé. Je suis à la recherche de monsieur Tuna et de sa famille car je dois les évacuer.
- Ils sont dans le bunker de commandement au cinquième sous-sol, tout le monde le s...
- Plaît-il ,
- Vous n'êtes pas un des notre !
Sur ces mots le jeune homme essaye de dégainer son arme mais le mercenaire, bien plus rapide, lui tire dans la jambe. Le soldat jette son arme et pose ses deux main sur la plaie en hurlant.

- Calme, je n'ai tiré sur aucun point vital. Commente Le Furet avec une mine dépité.
Il se dirige vers le fond de la pièce et attrape une trousse de soin accroché au mur.
- Tiens. Dit-il en tendant le paquet au jeune homme. Soigne toi avec ça, moi je dois y aller.

La salle est plongée dans une cohue totale. Partout courent des officiers et leurs aides de camps, hurlant des informations sur la situation extérieure. L'air est lourd de sueur, les quelques écrans encore fonctionnels éclaire la pièce d'une lueur bleuté. Dans ce brouahahah, nul ne remarqua l'homme dont l'uniforme était différent. Nul ne remarqua non plus les deux grenades roulées lentement vers la table principale. Une hécatombe, il s'agit du seul mot pouvant décrire la situation, des corps démembré gisent partout, les murs sont recouvert d'un mélange de sang et de fluide corporel dégageant une odeur nauséabonde.

- Quelle odeur infecte. Se plaint le Capitaine. Un bon nettoyage serait bien nécessaire.
Dans une démarche légèrement dégoutté le mercenaire s'approche d'un écran miraculeusement épargné par le shrapnel. Ce dernier affiche des symboles dépassant la compréhension du Capitaine mais la simple image d'une Exo-armure lui fait comprendre qu'il n'y a rien de réjouissant.

Dehors, Roussette est l'une des premières personnes dans la zone de combat à les repérer. Trois énorme Exo-armures, 4 mètres de haut pour près de 35 tonnes d'acier et de céramique. Roussette reconnue ces modèle de par leur auto-canons de 8.5 centimètre. D'anciens modèles de l'infanterie lourde capable de déchiqueter humains, blindés et bâtiment comme du beurre...

Armé d'un balais, Amaury nettoie consciencieusement son massacre récent. Chantonnant l'hymne des Chasseurs Ardennais, il a totalement oublié sa mission. Il est tellement absorbé par sa besogne qu'il ne remarque pas immédiatement les quatre soldats ennemis qui entre en courant. Ceux-ci s'arrête horrifié par le spectacle de sang et de corps brisés à tel point que l'un d'entre eux vomi de dégoût. Pendant dix seconde, les deux camps se fixe jusque ce que les nouveaux venu brandissent leurs armes dans sa direction.

- Hum, c'est embêtant. Marmonne le mercenaire esquissant un demi-sourire.
D'un coup de pied, il projet une vague de sang vers ces attaquants. Surpris et aveuglé par le liquide rouge, ils ouvrent le feu en tout sens. D'une agilité presque féline, Le Furet se jette sur l'homme le plus proche et lui assène un coup de manche à balais en plein dans la glotte tellement puissant qu'il lui broie le larynx condamnent le mutilé à une mort par asphyxie. Dans sa lancée, il saute par-dessus sa première victime pour atterrir à croupi en face de la menace suivant qui dirige son canon vers la tête de l'officier de l'ISM. Un dixième de seconde avant qu'il ne presse totalement la gâchette, Le Furet lui brise la jambe d'un coup de balayage à k'aide de son balais. Le troisième, retrouvant la vue après avoir essuyer ses yeux de son épais gant à juste le temps d'apercevoir ses deux camarades à terre avant de se prendre un coup de tête de balais lui décrochant la mâchoire. Le dernier des soldats est figer devant le spectacle qu'il vient d'apercevoir, de la bile aux lèvre et une large traînée sombre sur le pantalon. Le capitaine jette alors son balais au sol et passe devant l'homme figé par la peur en sifflotant la Brabançonne.

Dix minutes se sont écoulées depuis sa petite bagarre dans la salle de contrôle. Cherchant au alentour du poste de commandement, il trouve la cellule de l'otage. Ce dernier est sommairement attaché à une chaise, de larges hématomes sur le visage, il regarde apeuré le mercenaire et parle dans un dialecte incompréhensible pour le Furet. D'un geste vif il coupe les cordes de son objectif et l'attrape fermement pour le guider vers la sortie. l'anvancée se passe sans encombre jusqu'au premier sous-sol. Là, une bande entière de soldats lui envoie un véritable mur de feu, l'obligeant à se mettre à l'abri.

- Sanglier, Ours, j'ai besoin de soutien. Communique calmement le Capitaine.
- On arrive d'ici quatre minutes. Réponds Stern d'une fois coupée par de forte respiration montrant qu'il est entrain de courir.
- Je doute tenir aussi longtemps, mon ami.